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dimanche 26 août 2012

[Critique] Prowl

Titre : Prowl
Année : 2012
Réalisation : Patrik Syversen
Avec : Ruta Gedmintas, Joshua Bowman, Courtney Hope

Amber souhaite quitter le foyer familial, dans lequel elle se sent de plus en plus étrangère. Sa mère boit depuis la mort de son mari, elle lui annonce qu'elle fut adoptée. Un appartement, en ville, loin de sa bourgade de consanguins qu'elle haït fortement, se libère. Elle doit y être le lendemain, avec l'argent, sinon il ira au plus offrant. Sans permis, elle demande à ses potos trop kewl de trouver une solution. Ce qu'ils font, avant de s'embarquer pour un trip. Parce qu'ils sont comme ça les jeunes, ils n'ont pas cours, pas de petit boulot, pas de jeux à finir ou de films à regarder. Bref, tous dans un van et c'est parti. Sauf qu'à peine sorti du village, le moyen de locomotion tombe en panne. Mais genre cinq mètres après le panneau ! Un camion passe alors par là, et le joyeux groupe se dit qu'embarquer dedans est une bonne idée. Ils vont bien vite le regretter, car au bout d'un trajet qu'ils auront vécu bourré, défoncé, tout en jouant à "action ou vérité", se trouve... l'horreur !


 Bon, ça pue déjà pas mal rien qu'en résumant hein ? Soit, mais à le regarder c'est encore pire. Patrick Syversen n'est pas un illustre inconnu, on a pu voir son très nul Manhunt donc il faut avouer qu'en lançant le film on est prévenu. Prévenu qu'on va devoir se taper une intrigue banale et qui réussie tout de même à prendre le pas sur les personnages. Par personnages, il faut entendre "chair prête à être dévorée sans qu'une seule fois on ne s'identifie à qui que ce soit", empathie zéro. A cela on ajoute une caméra tenue par Mohamed Ali et on a le film d'horreur actuel par excellence. La fuite de l'héroïne dont on ne voit rien car filmé dans son dos et avec une caméra porté à faire gerber les marins les plus courageux, vous n'y échapperez pas.

Prowl est donc un mauvais film formellement. Mais est-ce un mauvais film sympatoche ? Il faut avouer que le retournement de situation final est plutôt bien, sans non plus casser trois ailes à une chauve-souris. Les djeunez sont donnés en pature à des streums à l'image du film : déjà-vus. Des vampires à la 30 jours après, des apprentis suceurs de sang pour lesquels sont rabattus des débilos post-ado par un camionneur de mèche. Ca peut aussi rappeler le pitch de Midnight meat train, en fait. On ne saura rien de plus des hominidés à longues canines, à part qu'ils forment une horde et qu'ils sont dotés d'une faculté de saut diablement excitante. Mouais. Et capable de dépecer leurs victimes comme des bouchers. Ce qui est débile pour des vampires, vu les litres de sang qu'ils perdent dans ces démonstrations de force. Mais bordel messieurs les réalisateurs, un peu de jugeotte bon sang, le gore c'est bien, mais le gore malin c'est mieux.
Bref, le métrage n'est pas intéressant, pas bien interprété, pas bien filmé, et les stars du film sont débiles. Reste la puissance du twist, qui aurait pu avoir une certaine force si seulement il n'était pas survolé. C'est trop peu pour ne pas être oublié de suite. Hein, Prowl, connais pas !

Trailer
 

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