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dimanche 26 août 2012

[Critique] L'Emprise

Titre : L'emprise (The Entity)
Année : 2005
Réalisation : Sidney J. Furie
Avec : Barbara Hershey, Ron Silver, David Labiosa, George Coe, Margharet Blye


Une histoire d'esprit frappeur qui viole la pauvre Carla chaque nuit. Bien entendu, elle se met en tête de consulter des psychiatres, qui vont camper sur leur position : le problème vient d'elle et puis c'est tout. Des traces de morsures à des endroits impossible à atteindre pour elle ? Pas grave, on serait étonné des possibilité d'un esprit dérangé, paraît-il. Après une saillie particulièrement violente (devant ses trois enfants, dont un s'en tirera avec le poignet cassé), les choses s'accélère. La meilleur amie de Carla la prend en charge... et est témoin de faits prodigieux. Toujours suivi par son incapable de psychiatre, elle décide de consulter des para-psychologues. Tout d'abord sur la défensive, ils assistent eux aussi à des phénomènes inexplicables. Ils décident de se débarrasser une bonne fois pour toutes de ce revenant qui devient de plus en plus lubrique... en effet, il n'hésite même plus à violer Carla devant son petit copain.


Rarement vu un film aussi malsain, que ce soit l'histoire qui met du temps à nous donner un minimum d'espoir, les plans très expressionnistes, et surtout une ambiance sonore tétanisante. Les premières secondes du film prennent directement à la gorge et surtout installe le personnage principale avec une belle aisance. On sait qu'elle n'est pas heureuse professionnellement, qu'elle a un rapport très étrange avec son fils qu'elle a eu à 16 ans. Et le premier viol intervient dès la troisième minute. Des images terrifiantes, crues, soutenues par une musique d'une efficacité redoutable.. Plusieurs thème sont abordés, juste ce qu'il faut pour ne pas être trop intrusif. Celui de l'enfance détournée, Carla ayant eu un père pasteur vicieux et trop entreprenant. Celui de l'inceste, puisqu'elle est attaquée par ce qu'elle pense être trois esprits, l'un grand comme son fils, les deux autres, l'équivalent de ses filles, qui lui tiennent les jambes. L'interprétation est aisée, surtout qu'elle est abordée directement par des psychiatres totalement dépassés par les évènements, ce qui constitue le troisième thème. Donc que du négatif, en résulte une ambiance oppressante, parano, très brutale, et surtout nihiliste puisque tirée d'une éventuelle histoire vraie qui aurait cessé bien après l'époque du film.

Par contre, les SFX de Stan Winston laissent un peu à désirer, même pour l'époque (1982). Barbara Hershey refusant de se faire peloter, il a fallu reproduire son corps pour les plans où l'esprit obsédé lui presse littéralement les seins. Pas vraiment convaincant, mais pas le choix. Mais rien de bien grave, en tout cas, rien qui entache un final entre Poltergheist et L'exorciste qui reste comme un grand moment du cinéma fantastique. Et à voir uniquement en VOST...

Trailer

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